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2025
Dans cette image signée Melika Ghaznavirad, le cervelet se dévoile dans toute sa précision architecturale, sculpté par la calbindine, une protéine marquant les cellules de Purkinje, ici illuminées en vert.
Alignées avec une régularité remarquable, ces cellules majestueuses forment une couche unique d’où émergent de vastes dendrites en éventail, semblables à des pinceaux neuronaux tendus pour capter les signaux sensoriels et moteurs.
Véritables centres d’intégration, les cellules de Purkinje ajustent en temps réel la finesse de nos gestes, la coordination de nos mouvements, l’équilibre subtil du corps en action.
Mais cette harmonie peut se briser. Dans certaines ataxies et syndromes cérébelleux, la perte de calbindine et la dégénérescence des Purkinje figurent parmi les premiers signes d’un déséquilibre moteur en profondeur.
Visualiser cette organisation, c’est explorer les fondations cellulaires de la motricité, et comprendre comment, parfois, l’élégance du geste se perd.