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2021
Dans cette image saisissante, Jonathan Clarke révèle les neurones pyramidaux, ces cellules emblématiques du cortex, véritables fondations de la mémoire déclarative.
À la fois processeurs, encodeurs et transmetteurs, ils traduisent nos expériences en traces durables, sculptant le cerveau à chaque souvenir.
Leur plasticité synaptique, notamment via la potentialisation à long terme (LTP), leur permet de renforcer certaines connexions en fonction de l’activité, un mécanisme clé dans la formation de la mémoire.
Mais cette architecture est aussi vulnérable.
Dans la maladie d’Alzheimer, ces connexions se détériorent précocement.
Dans l’épilepsie temporale, une excitabilité excessive peut déclencher des crises.
Et face à un stress chronique, leurs branches dendritiques se rétractent, affectant les capacités cognitives.
Ce réseau lumineux que nous observons ici est bien plus qu’un assemblage cellulaire : c’est le reflet vivant de nos apprentissages, de nos émotions… et parfois, de nos fragilités.