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2024
Dans cette image capturée par Alex Ritter, des faisceaux d’actine s’illuminent comme les câbles d’un pont vivant.
Ce cytosquelette, parfaitement organisé, produit la force nécessaire au déplacement des cellules tout en maintenant la cohésion du tissu.
Étudier cette architecture dynamique permet de comprendre comment les cellules s’allongent, migrent, s’alignent, ou perçoivent leur environnement mécanique.
Mais ce langage cellulaire peut aussi se dérégler.
Dans la dystrophie musculaire de Duchenne, des défauts du cytosquelette fragilisent la fibre musculaire jusqu’à sa dégénérescence.
Dans certains cancers, il est détourné pour permettre aux cellules de devenir invasives et mobiles.
Dans des syndromes du développement, comme celui de Baraitser-Winter, des mutations de l’actine perturbent la forme des cellules… et du cerveau.
Sous cette lumière dorée, bien plus que de simples filaments s’offrent au regard : c’est le tissu de l’effort, de la réparation, et parfois, de la dérive, qui se dessine.