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2025
Dans cette coupe coronale réalisée par Tala Karam, la myéline se révèle en vert, dessinant les grandes autoroutes du système nerveux central.
En gainant les axones, cette substance isolante accélère la conduction électrique et synchronise les signaux entre les régions du cerveau, assurant vitesse, précision… et fluidité mentale.
On distingue ici les principales structures myélinisées : le corps calleux, qui relie les deux hémisphères ; le tronc cérébral, carrefour de l’intégration sensorimotrice ; et les faisceaux du cervelet, piliers de la coordination motrice.
Mais ces réseaux ne sont pas figés. Ils évoluent, se renforcent, se réparent, ou s’altèrent. Vieillissement, lésions, stress chronique ou certains troubles psychiatriques peuvent entraîner une perte de myéline, ralentissant les signaux, désorganisant les circuits.
En cartographiant sa répartition, les chercheurs explorent l’infrastructure invisible du cerveau en action, là où se joue, silencieusement, l’équilibre entre vitesse, plasticité… et vulnérabilité.